Un grand merci à Myriam Jesson et Jean-Pierre Maurizot pour leur reportage! https://www.youtube.com/watch?v=UHuzt3d5YUk&feature=youtu.be
Vendredi 22 février, après un voyage en car long mais relativement plaisant sous le soleil, nous avons été accueillis par Enrico Annoni , président du comité de jumelage de Ponte san Nicolo,et nos familles d’accueil.
Dès le samedi matin nous nous sommes retrouvés avec les délégations de Medvode, Nidda et Dobra, à la salle municipale pour échanger sur nos travaux préparatoires à Imagine Next, et découvrir les résultats consolidés des questionnaires des 5 pays présents.
Enrico Rinuncini, maire de Ponte san Nicolo, a fait part de son attachement aux jumelages grâce auxquels il a pu développer des liens personnels avec chaque ville, liens auxquels il est très attaché. Malheureusement, lors les élections de mai prochain , il devra quitter son poste ayant déjà effectuer deux mandats.
Enrico Annoni a souligné combien le contexte actuel est difficile et incertain pour l’Union Européenne. 70 ans de paix de d’échanges nous font l’obligation morale de continuer et de travailler pour une Europe forte, une « Europe des Gens » afin de laisser à nos enfants un « monde de demain » où il fera bon vivre. Ses propos ont été renforcés par une vidéo présentant une allocution du député européen Damiano Zoffoli appelant aux votes le 26 mai prochain car « il est temps de décider de ce qui devrait être et de monter ce à quoi nous tenons ». Une visite à l’exposition itinérante sur les pères et mères fondateurs de l’Europe a conclu cette matinée de travail.
Une centaine de bénévoles italiens avaient œuvré pour préparer ce week-end : séances de travail mais aussi intermèdes musicaux, spectacle de danse et de théâtre sans oublier l’organisation d’un défilé de carnaval mettant à l’honneur l’Europe et les villes jumelles et repas pris en commun.
Lors de la soirée de clôture, Enrico Annoni a présenté aux français les excuses des membres du comité, de la mairie et de la ville tout entière pour les propos tenus par des hommes politiques italiens dans les médias, propos qui ont pu nous offenser ou nous meurtrir mais qu’ils ne partagent pas et qui les ont blessés eux aussi.